The Good Life
par Robert Waldinger, Marc M.D. Schulz
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par Robert Waldinger, Marc M.D. Schulz
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Les réponses de la science à la plus grande question humaine de tous les temps : qu’est-ce qui nous rend vraiment heureux ?
L’Étude de Harvard sur le développement des adultes est la plus longue et rigoureuse jamais réalisée : 724 individus et leurs 1 300 descendants sont suivis depuis plus de quatre-vingts ans par les chercheurs et les médecins les plus éminents au monde pour comprendre sur quoi reposent le bien-être et la santé de l’être humain.
En cette période de grande incertitude, les Dr Robert Waldinger et Marc Schulz, actuels directeurs de l’Étude, font pour la première fois la synthèse de ces décennies de recherches. Associant résultats médicaux, trajectoires personnelles, sagesses ancestrales et outils concrets, ils nous prouvent scientifiquement qu’une vie véritablement heureuse n’est pas synonyme de réussite et de succès financiers, et que nous avons en nous les clés de notre épanouissement et de notre résilience.
L’étude de Harvard sur le développement des adultes (Harvard Study of Adult Development)
étude scientifique qui a suivi pendant plus de 80 ans la vie de 2 générations d’individus issus des mêmes familles
lancé en 1938
Nous comparons constamment ce que nous vivons intérieurement avec ce que les autres veulent bien nous montrer.
Avec le temps, nous développons le sentiment subtil mais tenace que notre vie est ici et maintenant, alors que les choses qui nous rendraient heureux sont ailleurs ou plus tard.
Spoiler alert : une vie réussie, c’est une vie compliquée. Pour tout le monde.
Parce qu’une vie riche, une vie vraiment réussie, se forge précisément à partir de ce qui la rend difficile.
Ce livre s’appuie sur un socle de recherche scientifique, au centre duquel figure l’étude de Harvard sur le développement des adultes, un extraordinaire projet scientifique lancé en 1938 et qui, contre toute attente, se poursuit encore aujourd’hui.
Ses méthodes ont évolué au fil des décennies et elle s’est élargie pour inclure aujourd’hui trois générations et plus de 1 300 descendants des 724 participants initiaux.
Questionnaires
Qu’est-ce qui comptait pour cette personne en particulier ?
Qu’est-ce qui donnait un sens à ses journées ?
Qu’avait-elle appris de ses expériences ?
Que regrettait-elle ?
Entretiens attachés (séparément)
Cassettes vidéo / transcriptions des entretiens
Etudiés la façon dont les participants parlaient l’un de l’autre
leurs signaux non verbaux et bien d’autres informations puissent être codés en données sur la nature de leur relation
Examiner leur bien-être sous différents angles
Scanners cérébraux
Analyses de sang
Enregistrements vidéo
Echantillons capillaires sont prélevés pour mesurer les hormones du stress
Beaucoup de questions:
Sur la santé, nous recueillons régulièrement des informations sur :
leur poids
leur activité physique
leurs habitudes de consommation de tabac et d’alcool
leur taux de cholestérol
les interventions chirurgicales subies
les complications
Autres données :
nature de leur emploi
leur nombre d’amis proches
leurs passions et loisirs
Nous concevons aussi des questions de fond pour explorer leur expérience subjective et les aspects moins quantifiables de leur vie
les participants décrivent
leurs plus grandes inquiétudes
leurs objectifs essentiels dans la vie
Observer des vies entières à mesure qu’elles se déroulent
Depuis l’adolescence jusqu’à la vieillesse
Identifier ce qui compte vraiment pour la santé et le bonheur de chaque personne
Quels investissements en valaient vraiment la peine ?
Découvrir ce qui maintient les personnes vraiment heureuses et en bonne santé
Résumer l’étude à un seul principe de vie:
Des relations de qualité nous permettent de vivre plus heureux et en meilleure santé. Un point c’est tout.
Une étude « longitudinale »
Examiner des vies à travers le temps
2 façons de faire
rétrospective : demander aux gens de se souvenir du passé
prospective : interroger les participants sur leur vie telle qu’elle est, et non telle qu’elle était
Taux de participation de 84 % pendant quatre-vingt-quatre ans, et elle se porte bien
Mais que signifie le bonheur ? À quoi ressemblerait-il dans votre vie ?
la dure réalité
les gens n’ont aucune idée de ce qui est bon pour eux
Les personnes qui entretiennent des relations plus étroites avec leur famille, leurs amis et leur voisinage sont plus heureuses et en meilleure santé physique.
Les personnes qui sont plus isolées qu’elles ne le souhaitent voient leur santé décliner plus tôt que celles qui se sentent connectées aux autres. Elles vivent également moins longtemps.
Les personnes ayant les relations les plus satisfaisantes à l’âge de 50 ans étaient celles en meilleure santé (mentale et physique) à 80 ans
Interactions
Positives
indique à notre corps que nous sommes en sécurité
réduit notre excitation physique / augmente notre sentiment de bien-être
Négative
nous donnent le sentiment d’être en danger
incitent l’organisme à produire des hormones de stress comme l’adrénaline et le cortisol
Des êtres sociaux
leur corps et leur cerveau ont évolué pour encourager la coopération
survécu grâce à cela
Les relations positives sont essentielles au bien-être de l’être humain.
Les moins favorisés moins heureux? Mythe…
Nous partons du principe que la vie des personnes moins favorisées est moins heureuse, et que celle des personnes plus fortunées l’est davantage.
La science raconte une histoire plus complexe
Expérience de prévision affective (source)
Prédiction, qui consiste à imaginer un état émotionnel dans une situation future
Nous faisons constamment des prédictions sur la façon dont toutes sortes de choses, grandes et petites, nous affecteront
L'expérience
Des chercheurs de l’université de Chicago
Ont transformé leur train de banlieue local en une expérience
Ont demandé aux usagers de prédire lequel de deux scénarios (parler à un inconnu ou rester dans son coin) leur ferait vivre une expérience plus positive
Ont ensuite demandé aux membres d’un groupe d’entrer intentionnellement en contact avec un inconnu à proximité, et à ceux d’un autre groupe de rester seuls.
À la fin du trajet, ils ont demandé aux voyageurs ce qu’ils avaient pensé de leur voyage en train.
Avant le trajet, les participants ont prédit à une écrasante majorité que parler à un inconnu serait une plus mauvaise expérience que garder son quant-à-soi.
Ils anticipaient ce qui les rendrait heureux et ce qui les rendrait malheureux.
Pourtant, la situation réelle s’est avérée à l’opposé de leurs prévisions : expérience positive, passé un meilleur trajet que d'habitude
De nombreuses recherches de ce type suggèrent que les êtres humains sont assez mauvais en matière de prévision affective... Nous semblons particulièrement mauvais pour ce qui est de prévoir les bienfaits des relations.
Ce n’est pas que nous recherchions la solitude
mais nous préférons éviter les éventuelles complications de la relation à autrui
nous surestimons ces complications, tout comme nous sous-estimons les effets bénéfiques du lien humain
C’est une caractéristique de notre processus décisionnel en général
nous accordons beaucoup d’attention aux coûts potentiels
nous minimisons ou rejetons les avantages éventuels
nous ne sommes pas les seuls à prévoir ce qui nous rendra heureux :
la culture dans laquelle nous vivons le fait aussi pour nous.
Parfois, les pratiques et les messages culturels nous éloignent du bien-être et du bonheur.
Tendance
se concentrer sur ce qui est le plus visible et le plus immédiat
la valeur des relations est éphémère / difficile à quantifier
l’argent, cela se compte
Postulat ancien et persistant: L’argent est le fondement d’une vie réussie.
la force de cette croyance ruisselle partout autour de nous
"la richesse n’est évidemment pas le bien que nous cherchons : c’est seulement une chose utile, un moyen en vue d’une autre chose." - Aristote
les personnes à hauts revenus peuvent espérer vivre 10 à 15 ans de plus que les personnes à faibles revenus
Dans quelle mesure l’argent affecte le bonheur et le bien-être ?
Ont montré qu'aux Etats-Unis en 2010: 75 000$ chiffre pivot
Plus de relations claire entre les montants gagnés et la somme de plaisir / rire
Sert à
satisfaire les besoins fondamentaux
procurer un sentiment de sécurité
Une fois ce seuil dépassé, l’argent semble peu, voire pas important pour atteindre le bonheur
« plus d’argent n’achète pas nécessairement plus de bonheur, mais moins d’argent est associé à une douleur émotionnelle ». - Deaton et Kahneman
Plus nous nous comparons aux autres, moins nous sommes heureux
Même lorsque la comparaison est en notre faveur
Nous nous posons la mauvaiise question: L'argent fait-il le bonheur
La bonne question est peut-être : Qu’est-ce qui me rend réellement heureux ?
Examin de 148 études menées dans des pays du monde entier (Canada, Danemark, Allemagne, Chine, Japon, Israël, etc.)
regroupant un total de plus de 300 000 participants
Dans l’ensemble de ces études
Taux de mortalité des personnes ayant le moins de liens sociaux était entre 2,3 (hommes) et 2,8 (femmes) fois plus élevé que celui des personnes en ayant le plus
Les relations sont essentielles, mais pas seulement comme des tremplins vers d’autres choses, et elles ne sont pas simplement une route d’accès vers la santé et le bonheur. Elles sont des fins en soi.
Le moteur d’une vie heureuse n’est pas le moi, .., mais plutôt notre lien avec les autres.
Questions
Pouvez-vous nous parler des problèmes auxquels vous avez été confronté après 50 ans et qui ne vous semblaient pas importants lorsque vous étiez plus jeune ?
Comment avez-vous essayé de surmonter ces problèmes ?
Le plus précieux dans leur participation ?
cela leur donne l’occasion de faire un point régulier sur leur vie
pas besoin de participer à une étude pour faire de même -> introspection
Trouver une photo de vous
à peu près la moitié de l’âge que vous avez aujourd’hui
Regardez-vous de près sur cette photo
Après avoir cessé de vous demander pourquoi vous portiez des vêtements marron, ou de vous émerveiller de votre taille fine ou de vos cheveux autrefois luxuriants
Essayez de vous replacer au moment où la photo a été prise
Regardez vraiment : passez plusieurs minutes (oui, c’est long !) à vous en imprégner et à vous souvenir de cette époque de votre vie.
Questionnements :
À quoi pensiez-vous alors ?
Qu’est-ce qui vous inquiétait ?
Qu’est-ce que vous abordiez avec confiance ?
Quels étaient vos projets ?
Avec qui passiez-vous votre temps ?
Qu’est-ce qui était le plus important pour vous ?
Et peut-être la question la plus difficile à affronter : Quand vous pensez à ce que vous étiez à cette époque, que regrettez-vous ?
Notre éducation et nos influences (amis, informations, réseaux sociaux, films) créent une « horloge sociale » informelle, un calendrier d’événements qui sont censés se produire à des moments précis de notre vie
Pointe l’importance de la société et de la culture qui façonnent notre développement
Autrice : Bernice Neugarten
Les horloges sociales diffèrent d’une culture à l’autre et d’une génération à l’autre
Des événements clés tels que
le départ de la maison
l’engagement dans une relation à long terme
la naissance des enfants
Les événements ont chacun leur propre valeur culturelle et leur propre place dans la chronologie
Au milieu de notre vie :
Est-ce que je m’en sors bien par rapport aux autres ?
Suis-je dans une ornière ?
Suis-je un bon conjoint et un bon parent ?
Ai-je de bonnes relations avec mes enfants ?
Combien d’années me reste-t-il ?
La vie que je mène a-t-elle un sens, pour moi mais aussi pour le monde qui m’entoure ?
Quelles personnes et quels objectifs me tiennent vraiment à coeur ?
Qu'est-ce que je voudrais encore faire d'autre ?
Le milieu de la vie est un point d’inflexion, non seulement entre la jeunesse et la vieillesse, mais aussi entre le mode de vie égocentrique et replié sur soi-même que beaucoup d’entre nous ont développé au début de l’âge adulte et un mode de vie plus généreux et tourné vers l’extérieur.
Milieu de vie : élargir notre champ d’action au monde qui nous entoure, au-delà de notre personne
les adultes les plus heureux et les plus satisfaits étaient ceux qui avaient réussi à transformer la question « Que puis-je faire pour moi ? » en « Que puis-je faire pour le monde qui m’entoure ? »
A la fin de leur vie : « Qu’aimeriez-vous avoir moins fait et au contraire davantage fait ? »
« J’aurais aimé ne pas avoir perdu autant de temps. »
« J’aurais aimé ne pas avoir autant tergiversé. »
« J’aurais aimé ne pas m’inquiéter autant. »
« J’aurais aimé passer plus de temps avec ma famille. »
Un changement intense, même de nature traumatique, offre aussi des possibilités de croissance positive.
La vie est chaotique
En cultivant de bonnes relations:
accroît le côté positif de ce chaos
augmente ainsi les chances de faire des rencontres bénéfiques
Prendre du recul de temps en temps pour avoir une vision plus large, pour nous placer, nous et nos proches, dans le contexte d’une vie plus longue, est un excellent moyen d’injecter de l’empathie et de la compréhension dans nos relations.
Prendre soin de nos relations n’est pas chose aisée
Une relation que l’on néglige s’atrophie
Notre vie sociale est un système vivant
Elle a besoin d’exercice.
Quand on se sent seul, ça fait mal
Pas une métaphore
La solitude a un effet physique sur notre corps
Plus grande sensibilité à la douleur
affaiblissement du système immunitaire
diminution des fonctions cérébrales
sommeil moins réparateur
Des recherches récentes ont montré que, chez les personnes âgées, la solitude est deux fois plus néfaste pour la santé que l’obésité, et que la solitude chronique augmente de 26 % les risques de décès d’une personne au cours d’une année donnée.
Au Royaume-Uni, le coût économique de la solitude
parce que les personnes seules sont moins productives et plus susceptibles de perdre leur emploi
estimé à plus de 2,5 milliards de livres par an (2,85 milliards d’euros)
En 2020, on estime que 162 000 décès pourraient être attribués à des causes découlant de l’isolement social (Covid)
ce qui cause un sentiment de solitude chez un individu peut n’avoir aucun effet sur un autre
la solitude est une expérience subjective
On peut entretenir
une relation amoureuse stable
avoir trop d’amis pour les compter
et pourtant se sentir seul
Nous avons besoin d’amour, de lien et d’un sentiment d’appartenance.
Mais nous vivons aujourd’hui dans des environnements sociaux compliqués, et le défi, c’est de savoir comment répondre à ces besoins.
la fréquence et la qualité de nos contacts avec autrui sont deux prédicteurs majeurs de bonheur.
Représenter notre univers social ?
Qui fait partie de ma vie ?
Qui sont mes amis et parents les plus proches ?
Une fois votre liste établie, posez-vous la question suivante : Quelle est la nature de ces relations ?
reconnaître ce que vous ressentez lorsque vous êtes avec ces personnes
Stimulante:
elle vous anime et vous exalte
vous donne un sentiment de lien et d’appartenance qui demeure après que vous vous êtes quittés
vous permet de vous sentir mieux que si vous étiez seul
Epuisante
provoque des tensions
de l’agacement ou de l’anxiété
au point que vous vous sentez plus inquiet, voire démoralisé
Placez les noms sur le graphique en pensant à chaque personne.
Pourquoi est-elle à cette place particulière ?
Qu’est-ce qui, dans votre relation, vous a poussé à la placer à cet endroit ?
Est-elle à l’endroit où vous voulez qu’elle soit ?
Si une relation est particulièrement difficile et vous a procuré un sentiment d’épuisement, des raisons vous viennent-elles à l’esprit ?
Faire ainsi le point sur chaque relation peut nous aider à apprécier à leur juste valeur les personnes qui enrichissent notre vie et à leur être reconnaissants, mais cela nous permet aussi de mettre le doigt sur celles que nous aimerions améliorer.
Si vous avez une idée de la direction que vous aimeriez donner à cette relation, dessinez une flèche de l’endroit où elle se trouve vers l’endroit où vous aimeriez qu’elle aille.
reconnaître la différence entre notre situation actuelle et celle dans laquelle nous aimerions nous trouver est un élément clé pour motiver le changement.
Définir ces deux états crée une sorte d’énergie potentielle qui nous aide à faire ce premier pas difficile.
Examinez vos relations les plus stimulantes
réfléchissez à la manière dont vous pourriez consolider ou favoriser leurs aspects positifs
Dites (et montrez !) à ces personnes combien vous les appréciez, et pourquoi
Renforcer les sources d’énergie et de vitalité dans notre vie ne peut pas nuire.
Ensuite jetez un coup d’œil aux relations qui dépassent tout juste la frontière entre stimulant et épuisant, ou qui se révèlent peut-être un peu fatigantes dans l’ensemble.
Y a-t-il un moyen de les tirer vers le haut et de les rendre plus stimulantes ?
Des changements mineurs suffisent parfois à éliminer de petits fardeaux qui se sont accumulés.
Principe n°1 : le pouvoir de la générosité
L’idée de donner ce qu’on aimerait recevoir en retour est une bonne réponse à l’impuissance et au désespoir que nous ressentons parfois lorsque nous pensons à nos relations
La générosité est un moyen de faire surgir dans notre cerveau des sentiments positifs
ces sentiments nous rendent plus susceptibles d’aider les autres à l’avenir
La générosité est une spirale ascendante.
Principe n°2 : apprendre de nouveaux pas de danses
s'ouvrir à de nouvelles expériences
Principe n°3 : la curiosité radicale
La curiosité – une curiosité réelle et profonde à l’égard de ce que vivent les autres – joue un rôle majeur dans les relations importantes.
Ouvre la voie vers des conversations et des connaissances dont nous ne soupçonnions pas l’existence.
Elle permet aux autres de se sentir compris et reconnus.
Mais elle compte aussi beaucoup dans des relations moins significatives, car elle permet de créer un environnement bienveillant et de renforcer des liens encore fragiles.
La curiosité nous aide à nous connecter
prendre le temps de se demander qui est réellement cette personne et ce qui compte pour elle.
poser une question, d’écouter la réponse et de voir où cela nous mène.
Comme la générosité, la curiosité est une spirale ascendante.
les relations comptent parmi nos outils les plus précieux pour rester heureux et en bonne santé, alors il est vital d’y investir du temps et de l’énergie.
Un investissement dans notre forme sociale n’est pas seulement un investissement dans nos vies telles qu’elles sont maintenant. Il aura une incidence sur tout ce que nous vivrons à l’avenir.
À quoi occuper notre temps ?
Leurs réponses tournaient souvent autour d’une idée centrale : la valeur du temps.
Comme l’amour, l’attention est un don qui va dans les deux sens.
Lorsque nous accordons notre attention, nous donnons un peu de notre vie, mais ce processus nous fait aussi nous sentir plus vivants.
Le temps et l’attention sont les matériaux essentiels du bonheur.
un réservoir de vie
Ce sentiment d’un travail qui a du sens est important pour notre bonheur et notre bien-être
pas rare que cela entre en conflit avec d’autres priorités, comme le temps passé en famille
les solutions efficaces pour nourrir les relations
consacrer du temps et de l’attention dans le moment présent
étaient les mêmes qu’aujourd’hui.
L’attention est l’essence même de la vie, et elle a la même valeur, quelle que soit l’époque à laquelle on vit.
Comment ces nouvelles formes de communication affectent nos relations ?
Notre bonheur ?
Renforcent-elles ou inhibent-elles notre capacité à nous connecter sincèrement les uns aux autres ?
Aspect positif aux réseaux sociaux
permettent d’entretenir les relations avec les amis et la famille
renforçant ainsi les sentiments de connexion et d’appartenance
Pour quiconque se trouve isolé et dans une situation inhabituelle, Internet est une véritable bénédiction.
Comment ces espaces en ligne affectent le développement des enfants et des adolescents ?
Nos capacités non verbales s’atrophient-elles dans les contextes virtuels
le virtuel affecte-t-il les interactions dans le monde réel ?
Les outils virtuels ont vite montré leurs limites
réunions en ligne quelque chose de l’ordre de l’expérience sensorielle et du contenu émotionnel est manquant
La communication n’est pas seulement un échange d’informations
Le toucher et la proximité physique ont des effets émotionnels, psychologiques et même biologiques
Communication active sur les réseaux = + heureux
Engagez-vous dans une communication active avec les autres
les utilisateurs passifs de Facebook, qui se contentent de lire et de faire défiler les pages, se sentent moins bien
que les utilisateurs actifs qui contactent d’autres personnes et commentent les publications
Après avoir surfé sur les réseaux sociaux, sondez votre humeur.
Après avoir passé une demi-heure sur Facebook
Avez-vous l’impression d’avoir fait le plein d’énergie ?
Vous sentez-vous épuisé après un long voyage à travers Internet ?
Comment vous sentez-vous ?
Demandez à vos proches comment ils perçoivent votre utilisation des réseaux sociaux.
Que pense votre conjoint de la façon dont vous utilisez votre téléphone ?
Vos habitudes en ligne l’affecte-t-il (ou elle) ?
Y a-t-il certains moments ou certaines activités – au petit déjeuner, après le dîner, en voiture – pendant lesquels votre attention et votre présence lui manquent ?
Qu’en est-il pour vos enfants ?
Prenez du temps sans écran
éteindre votre smartphone et votre ordinateur pendant de courtes périodes peut vous révéler comment la technologie vous affecte
nous avons un avantage crucial sur tous les géants de la technologie : la conquête de notre attention se déroule sur notre propre terrain, littéralement dans notre esprit. Et c’est là que nous pouvons gagner la guerre.
Pleine conscience
Pour se connecter au présent
un état de conscience qui résulte du fait de porter son attention, intentionnellement, au moment présent, sans juger, sur l’expérience qui se déploie instant après instant
Fournir un effort conscient pour prêter attention à
sensations de notre corps
ce qui se passe autour de nous
A faire sans l’abstraction et le filtre du jugement
notre pensée et notre expérience sont mises en phase avec l’endroit où nous nous trouvons en ce moment.
L’esprit humain a tendance à s’évader ; l’objectif de la pleine conscience est de le ramener à la maison, c’est-à-dire au moment présent.
Être attentif, c’est avoir le sentiment de vivre réellement
L’accumulation de moments de pilotage automatique (par exemple, un trajet quotidien auquel nous ne prêtons plus attention, des heures de navigation sur Internet et les routines du réveil et du coucher) contribue au sentiment que la vie passe à toute allure et qu’elle se déroule, en quelque sorte, sans nous.
Essayez de vous poser 1 belle question
Qu’y a-t-il ici que je n’ai jamais remarqué auparavant ?
A l'inverse - qu’y a-t-il ici que je ne remarque pas ?
peut être extraordinairement puissante lorsque nous l’appliquons aux gens :
Qu’est-ce que je n’ai pas remarqué chez cette personne auparavant ?
Qu’est-ce que cette personne ressent que je n’ai pas remarqué ?
Comment cette personne se sent-elle ?
À quoi pense-t-elle ?
Est-ce que quelque chose m’échappe ?
Comment est-ce que je me sentirais si j’étais à sa place ?
Et lorsque vous le pouvez, faites-lui savoir que vous êtes curieux et que vous essayez de la comprendre.
Un petit effort qui peut avoir un effet considérable.
Parmi les personnes auxquelles vous consacrez du temps, lesquelles reçoivent vraiment toute votre attention ?
Que pourrais-je mettre en œuvre aujourd’hui pour accorder de l’attention et de la reconnaissance à quelqu’un qui le mérite ?
Consacrer du temps à cette personne
envisager de modifier certaines de vos habitudes
Est-il possible de créer des moments ou des activités sans distraction, en particulier lorsque vous êtes avec les personnes qui vous sont chères ?
Plus vous vous intéressez aux autres, plus ils s’intéresseront à vous
2 piliers du bonheur
l’amour
trouver une façon de surmonter les épreuves de la vie sans repousser l’amour
Questions :
Au cours du dernier mois, combien de fois avez-vous été bouleversé(e) à cause d'un événement inattendu ?
Combien de fois vous êtes-vous senti(e) nerveux(se) et stressé(e) ?
Combien de fois avez-vous eu l'impression que les difficultés s'accumulaient au point que vous ne pouviez pas les surmonter ?
« tendance à l’action »
les réactions émotionnelles sont complexes
nous amène de façon irrépressible à nous comporter d’une certaine manière
Exemple : la peur engendre l’envie de fuir
Au fil de la longue histoire de l’être humain, les émotions ont évolué pour permettre des réactions rapides, notamment lorsque nous nous sentons menacés.
Les schémas de pensée et de comportement qui surviennent en réponse à des événements stressants révèlent ce que les psychologues appellent notre stratégie d’adaptation.
l’incapacité ou le refus d’affronter directement les difficultés et de faire appel à son réseau de soutien peut avoir des conséquences fatales
Lorsque nous évitons d’affronter les difficultés dans une relation, non seulement le problème ne disparaît pas, mais il peut s’aggraver. - Source
Être capable de s’adapter à des circonstances changeantes est une compétence très puissante, et elle peut s’apprendre.
Objectifs:
ralentir vos réactions dans n’importe quelle situation émotionnelle.
les examiner au microscope
Étape 1 : observer (la curiosité est bonne conseillère)
vieil adage en psychiatrie : Avant de réagir, réfléchis.
concerne l’ensemble de la situation :
l’environnement
la personne avec laquelle vous interagissez et vous-même
Questions:
la situation est-elle inhabituelle ou courante ?
Que se passe-t-il généralement ensuite ?
Qu’est-ce que vous n’avez pas envisagé et qui pourrait être un élément important de la situation ?
étoffer le contexte de ce qui s’est passé
quel est votre ressenti, et pourquoi
Étape 2 : interpréter (nommer les enjeux)
Chacun d’entre nous perçoit et interprète une situation à sa manière
ce que nous considérons comme la « réalité » n’est pas forcément celle des autres
Essayer de comprendre les enjeux
se demander quels sont vos présupposés sur la situation pour ne pas en faire toute une montagne
Questions:
Qu’est-ce qui m’échappe, ici ?
Étape 3 : sélectionner (choisir parmi les options)
Que dois-je faire ?
Ralentir nous permet d’envisager des possibilités et de réfléchir à leur probabilité de succès :
Compte tenu de l’enjeu et des ressources dont je dispose
que puis-je faire dans cette situation ?
Quelle serait la meilleure issue ?
Et quelle est la probabilité que les choses se passent bien si je réagis de cette façon-ci plutôt que de celle-là ?
Le secret, c’est d’essayer de ralentir quand vous le pouvez, de zoomer, et de passer d’une réponse entièrement automatique à une réponse plus réfléchie et plus ciblée, en accord avec ce que vous êtes et ce que vous cherchez à accomplir.
Étape 4 : s’engager (à mettre en œuvre avec précaution)
s'engager dans la stratégie que vous avez choisie
Même la stratégie la plus logique peut échouer si nous ne soignons pas sa mise en œuvre
Peut être utile de s'entraîner, que ce soit dans votre tête ou auprès d’une personne de confiance
Les chances de réussite augmentent également si vous réfléchissez d’abord à vos atouts et à vos faiblesses.
Étape 5 : réfléchir (ou l’art de refaire le match)
Comment ça s’est passé ?
Ai-je amélioré les choses ou ont-elles empiré ?
Ai-je appris quelque chose de nouveau sur la difficulté à laquelle je suis confronté et sur la meilleure réponse à apporter ?
« L’empathie est la seule forme de persuasion qui fonctionne » - un participant de l'étude de Harvard
Expérience - tenir la main IRM
Tenir la main d’une personne dont ils se sentaient proches a :
réduit l’activité des centres de la peur dans le cerveau
diminuant leur anxiété
a aussi réduit l’intensité de la douleur qu’ils disaient ressentir en recevant un choc.
Tenir la main d’un inconnu présentait également un avantage
mais l’effet était si prononcé pour les partenaires intimes...
Coan en a conclu que tenir la main d’un être cher pendant une procédure médicale avait le même effet qu’un anesthésique léger.
Les relations des participants de l’étude affectaient leur corps en temps réel - Source
Le graphique a été réalisé par un participant de la première génération.
Idée pour 1 rétro -> niveau d'énergie ?
Quelle est la dernière chose pour laquelle vous lui êtes reconnaissant : un dîner qu’il a préparé ?
Une caresse dans le dos ?
Cette fois où vous vous êtes montré impatient et où il ne vous en a pas voulu ?
Notez ce petit geste.
Tenir un « journal de gratitude »
écrire noir sur blanc ce pour quoi nous estimons avoir de la chance, mais le simple fait de remarquer les petits gestes et de s’en souvenir peut avoir un effet positif
Le caractère des relations familiales peut avoir un effet spectaculaire sur notre bien-être
C’est à partir des relations entretenues dans notre enfance – notamment avec notre famille – que nous apprenons ce que nous pouvons attendre des autres.
Que faire si nous avons vécu dans notre enfance des expériences très dures ?
Une expérience forte et positive peut avoir un effet correctif sur une expérience négative antérieure
Développer notre capacité à voir ce qui se passe réellement:
soyez à l’écoute des sentiments difficiles
considérer ses réactions émotionnelles comme des informations utiles
et non des éléments à repousser
apprenez à voir quand une expérience se révèle plus positive que prévu
essayez de prendre les autres en flagrant délit de bon comportement
souvent très doués pour remarquer que les gens se comportent mal
beaucoup moins pour voir qu’ils se comportent bien. Sur la route, les bons
essayez de remarquer les bons conducteurs, les gens bien
Qu’y a-t-il chez cette personne que je n’ai jamais remarqué auparavant ?
Si vous pouviez arrêter de travailler sans perte de revenus, le feriez-vous ? Que feriez-vous à la place ?
Pour la plupart des gens
avoir un emploi -> subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille
Et si la valeur du travail – même un travail que nous n’aimons pas – ne résidait pas seulement dans notre salaire, mais dans le sentiment d’être vivant qui nous saisit par moments et dans la vitalité que nous procure le contact avec les autres sur notre lieu de travail ?
Les réalisations ont plus de sens lorsqu’elles engagent des relations. Quand ce que nous faisons compte pour les autres, cela compte encore plus pour nous.
nos émotions au travail déteignent sur notre vie privée
Lorsque les sentiments du travail débordent sur notre vie de couple,
affronter ces émotions.
la solitude augmente notre risque de mortalité autant que le tabagisme ou l’obésité - Source
essentiel de regarder autour de nous et d’apprécier les collègues qui apportent de la valeur à nos vies.
le travail est une source majeure de socialisation et de connexion
changez la nature du travail, et vous changez la nature de la vie
l’une des leçons les plus éclatantes de la pandémie de Covid-19
Des millions de personnes enfermées chez elles, mises à pied, licenciées ou obligées de travailler à distance, se sont rapidement retrouvées privées des liens dont elles avaient l’habitude au quotidien.
Question: Considérez vois 10 meilleurs amis. Combien d'entre eux classeriez-vous dans chacune des catégories suivantes ?
Ami intime : nous partageons la plupart de nos joies et de nos peines.
Camaraderie : nous avons des interactions fréquentes découlant d’intérêts communs.
Ami occasionnel : nous ne cherchons pas à nous rencontrer.
Les amitiés ne réclament pas notre attention
mais ne s’entretiennent pas toutes seules.
Diminue notre perception de l’adversité :
les épreuves nous apparaissent moins stressantes que si nous étions seuls
les amis peuvent en diminuer l’impact et la durée d'un stress extrême
Liens faibles : relations avec des personnes vers lesquelles nous ne nous tournerons probablement pas en cas de problème
mais qui nous procurent au quotidien des bouffées de bien-être ou d’énergie
ainsi qu’un sentiment d’appartenance à une communauté plus large
Bénéfices:
permettent la circulation d’idées différentes et souvent surprenantes
circulation d’informations autrement non disponibles et d’opportunités
les liens occasionnels ou anodins peuvent également nous conduire à approfondir notre compréhension de la communauté dans laquelle nous vivons
Plus nous parlons à des personnes en dehors de nos bulles, plus nous lions de liens et plus nous humanisons ces expériences, mieux nous les comprendrons si des conflits surviennent.
Les amitiés sont parmi les relations qu’on a le plus tendance à négliger
Apprenez à écouter vos amis
Être écouté nous donne le sentiment d’être compris, de recevoir de l’attention et de la considération.
Les amitiés les plus solides vont dans les 2 sens
peu importe votre âge, peu importe où vous en êtes dans le cycle de vie, peu importe que vous soyez marié ou non, introverti ou extraverti, tout le monde peut prendre des tournants positifs dans sa vie.
Ce que la science nous apprend
Les relations de qualité contribuent à notre bonheur, à notre santé et à notre longévité.
L’éducation élémentaire est parfois résumée par les trois fondamentaux : « lire, écrire, compter »
But de l'éducation : préparer les élèves à la vie
il serait judicieux d’y ajouter un quatrième élément : les relations